Première exposition 2017-2018 : tous à ..

Entre les vacances de la Toussaint et celles de Noël, vous avez pu voir sur les murs du Hall d’entrée, de l’escalier et du premier étage, une exposition collective des travaux des élèves (adultes) d’un des ateliers de Sandrine Lardit.

Pour voir une vingtaine de photos de ces dessins, prises par Christine Vojinovitch il vous reste qu’à cliquer ici sur ce lien.

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Un cadeau de Noël : « l’Art des interstices » de Pierre Lamalattie

L’Art des interstices est un roman. Un roman écrit à la première personne, par un père qui s’inquiète de l’avenir de sa fille, dix-sept ans en terminale. Il s’inquiète aussi des comportements présents de cette adolescente. Sa mère s’est suicidée..

Dans l’Art des interstices le narrateur parcourt le monde de l’art contemporain, sous ses différentes facettes, officielles, marchandes mais aussi marginales, méconnues. Une odyssée pour le père, mais si l’on se place du point de vue de la jeune fille, plutôt un roman d’apprentissage. Continuer la lecture

Claudine C. in memoriam

Claudine C. est décédée fin novembre. Cette année encore, elle était inscrite à l’atelier de sculpture du mardi matin, mais les chimiothérapies ne lui permettaient plus de venir régulièrement, avant même l’hospitalisation finale. Claudine C. avait de très beaux yeux clairs et son regard était lumineux; j’adorais sa manière très « Vieille France » de ne jamais oublier de me demander « comment va Madame ? » ou de terminer la conversation par « et bonjour à Madame », parlant de mon épouse. Claudine C. déplorait sans doute comme moi que nous ayons à nous tutoyer à l’école, mais là, il aurait fallu se cacher pour continuer à se vouvoyer.
Claudine C. a disparu en respectant le protocole en vigueur. Elle a laissé « ses dernières volontés » : crémation, pas de cérémonies, ni fleurs ni couronnes. Disparaître sans déranger. Trépasser inaperçu. Seules les célébrités télévisuelles (un chanteur de rock, un romancier) peuvent alimenter les discussions et donner lieu à des mises en scène médiatiques. Je crains malheureusement qu’en croyant exprimer un choix personnel, (« ne vous dérangez par pour moi »), Claudine C. n’ait fait que se conformer à une injonction contemporaine de la Société du Spectacle.
De Claudine C. il me reste une petite aquarelle réalisée avec délicatesse (un exercice, un portrait de « Madame ») et,  tel le chat du Cheshire lorsqu’il  disparait dans le récit de Lewis Caroll, un sourire qui flotte dans l’espace. Un sourire avec de très beaux yeux clairs.
Adieu Claudine…
Philippe Roussel

Commentaire de Nadine Fredon :  « Un sourire avec de beaux yeux clairs ! une amitié sans arrière-pensée ! Tu es partie trop tôt, nous avions encore plein d’expos à découvrir… »