Une exposition riche, un accrochage réussi..
Des dizaines et des dizaines de dessins, de peintures, de photos, de sculptures et de réalisations utilisant des techniques diverses ont été exposées simultanément en cette fin d’année, du rez-de-chaussée au deuxième étage (en passant par la cour, pour la fresque)… Tant et tant de travaux qu’il est impossible de donner ici un reportage complet de cette exposition ! ( c’était « trop bien » comme dit l’hyperbole juvénile à la mode)
Heureusement l’organisation en sous-ensembles thématiques permettait des perceptions groupées, particulièrement aidées par des présentations variées et appropriées : bravo à tous les enseignants qui ont si bien soigné leurs accrochages en y travaillant pendant plusieurs jours : Hélène Driffort, Nicole Cottarel, Sandrine Lardit, Alan Sanchez, Christine Vojinovitch, Germano Frias … (et sous l’œil arbitre de Bérengère Mazurie)
Conformément au principe adopté sur ce site pour les expositions collectives, les noms des élèves dont les travaux sont montrés ci-dessous ne sont pas individuellement cités : et maintenant en route pour la visite virtuelle et rétrospective de cette surabondante exposition !
L’exposition au rez-de-chaussée
Dans le vestibule tout de suite, l’attention était tiraillée entre un mur de photos, deux grands dessins, un mobile et une série de chouettes-enfants !
Sur le mur, derrière le bureau, un double dessin, grand format, »Homme et animal : le rapport privilégié entre l’homme et l’animal » (stylo à bille, atelier Sandrine Lardit)
Sur le mur d’en face une galerie de photos de formats divers, sous le titre « En compagnie » : chacun avait été invité à venir poser avec son animal préféré. Prises de vue studio, traitement informatique avec Photoshop, cet atelier adultes était animé par Christine Vojinovitch :
Sur le coin du bureau de Stéphanie, un modelage en plâtre provenant de l’atelier de Germano Frias :
Toujours dans le vestibule, mais cette fois en se retournant vers la porte d’entrée, on pouvait voir de chouettes peintures, des peintures de chouettes, avec insertions de chouettes photos, mais pas des photos de chouettes, des photos des enfants qui ont peint ces chouettes chouettes
L’exposition ne s’interrompt pas dans l’escalier !
Dans l’escalier étaient exposées des photos d’élèves cherchant plus ou moins à se fondre (?) dans le décor, sous le titre « Décor, des corps » (atelier adultes-qui-s’amusent-comme-des-enfants animé par Hélène Driffort)
Dans la grande salle , exposition de travaux très différents :
tout un ensemble de fausses publicités réalisées en détournant la typographie de marques connues dans le style Pop-art( atelier Alan Sanchez)
en face, deux autres séries de peintures acryliques (atelier Alan Sanchez) l’une « Paysages post-impressionnistes » l’autre « Quand la tache devient fleur »
Posée contre le mur du fond, une « installation ludique » sur le thème de l’écriture : de grands panneaux peints (ateliers d’Hélène Driffort, enfants 5/6 ans et 7/8 ans)
Et comme si cela ne suffisait pas, sur le côté, exposition des « treize erreurs » et de dessins de l’atelier photo des 12/14 ans (Christine Vojinovitch, Sandrine Lardit)
…sortons sans oublier de jeter un coup d’œil à l’habillage écologique du lavabo proposée par une élève de l’atelier de Germano Frias:
et une autre réalisation en plâtre peint, une enveloppe de corps blessé, grandeur nature, provenant du même atelier de Germano Frias :
Les autres travaux provenant de cet atelier (modelages d’argile, sculpture sur stéatite..) étaient répartis dans les différentes salles. En voici un passage en revue :
et si vous n’avez pas encore vu la fresque collective réalisée par TOUS les élèves de cet atelier, c’est le moment d’aller faire un tour dehors, dans la cour :
Et maintenant revenons à l’exposition à l’intérieur de la Villa Rapin toujours au rez-de-chaussée (!) dans l’atelier de gravure de Nicole Cottarel.
Le regard était immédiatement attiré par les découpages-collages en volume géométriques présentés sur une grande table, comme la maquette d’une ville futuriste.Les 11/14 ans de l’atelier de Nicole Cottarel avaient reçu comme unique consigne d’utiliser le papier Canson blanc et de partir d’un dessin préalable: » du trait au volume.. »
et il y avait dans le coin près de la fenêtre un petit bijou de trompe-l’oeil (video très courte) :
… mais bien sûr,de nombreuses gravures étaient exposées sur les murs :
ainsi que sur les tables
Et il y avait une exposition de travaux utilisant des techniques diverses (atelier enfants et adolescents) :
L’exposition se poursuit au premier étage !
Grimpons dans les étages…- Ce n’est pas fini ? – non, l’exposition continue, vous allez voir !
« A chacun son véhicule! travail sur le monde automobile » (atelier de Sandrine Lardit)
Le petit recoin fenêtre, qui sert habituellement au rangement des chevalets, chaises et autres, avait été complètement vidé par Hélène Driffort, devenant un espace onirique et poétique où étaient disposés dans l’espace (sol, murs, rideaux..) des dessins (encre de chine, crayon, lavis), sur le thème des feuilles et du feuillage:
Sur le mur à proximité, une exposition de travaux effectués dans l’atelier de Sandrine Lardit, « Prendre de la hauteur ! Initiation à l’art abstrait, acrylique, pastels secs, sable.. » à partir de photos aériennes et satellitaires (Yann Arthus-Bertrand) :
dans la même salle, ces collages :
et au bout de cette salle, la présentation d’un énorme livre, un maxi-book ayant été utilisé comme support de narration pour un spectacle (atelier adolescents Nicole Cottarel)
:Ce n’est pas encore fini ? – non, non, encore de belles surprises !
Tenez, une idée originale : sur le thème « Monstre-toi que je t’attrape ! » les 7/8 ans d’un atelier animé par Sandrine Lardit et Christine Vojinovitch sont d’abord partis en reportage photographique à la recherche de monstres cachés dans les traces, les fissures des murs et les trottoirs de la ville. Une fois les photos tirées un travail plastique à permis aux enfants de faire apparaître les monstres projetés de leurs imaginaires..
Les combles (de l’exposition ? non, de la villa Rapin)
Un autre travail plastique à partir de photos était présenté à l’étage au-dessus : les adultes avaient cherché non pas des monstres (?) mais eux-mêmes, à partir de leur propre photo, prise par un autre élève,ou encore d’autres photos, avec travail sur Photoshop pour intégrer du texte :
Terminons avec encore un parallèle enfants / adultes :
les enfants qui s’imaginent des habits :
et les adultes, qui, à l’atelier modèle vivant, pour certains depuis des années dessinent inlassablement, avec des techniques variées, les courbes d’un corps nu :
Cette fois c’est fini ? – non ! il y avait encore une exposition sur le thème vide/plein (photos floues loupées , désolé) et encore une série de » masques de là-bas » (cliquer pour voir et entendre la vidéo, ne coupez pas le son)
et dans l’escalier étroit, les phrases construites lettre par lettre, comme nous l’avait montré ce reportage du travail en cours.
« la joie est à la portée de celui qui la prendra » (l’esprit de l’escalier a encore frappé : quel mot de la fin !)